La détresse d'un séraphin[RP OUVERT À TOUS]

Érudit Nombre de messages : 524 Age : 36 Date d'inscription : 09/03/2009

L'entretient que j'avais avec Coyote ardent devenait de plus en plus personnel puisque plus le temps passait et moins il y avait des personnes autour de nous. Ma protectrice avait décidé de s'éloigner un peu et c'était mise en méditation. De plus mon frère séraphin avait quitté les lieux depuis peu lui aussi me laissant ainsi craintif sur ce qui pouvait lui arriver suite à sa précédente capture par les fils du chaos. La scène avait été atroce, mais les dieux avaient encore besoin de lui et ils l'avait ramené à moi. Faisant ainsi confiance à ceux qui nous avaient donné vie, je me concentrait sur l'homme à la tête de coyote.

Tant interrogation émanait de ses mots et de par mes simples croyances, je lui répondit tout simplement.

-Peut importe leur puissance Coyote Ardent, ils ne sont pas dénudé de compassion et de pitié. Ils possède un cœur tout comme nous et de par ma simple présence en ces lieux, ça prouve bien que leur attention est constamment sur nous, sinon pourquoi m'aurait-il envoyé ici pour vous aider ? De plus, il ne faut pas oublié que nous sommes leur création et que par notre vie, ils nous ont permis de participer à leur destin. Un destin remplis de défis, de joies, de dépassement. Pourquoi nous aurait-ils permis de vivre ici en cette seconde si c'est pour nous l'enlever par la suite? Ils nous estimes et il ne faut jamais oublié que la vie nait de la décision des dieux et que notre mort arrive quand nos écrits, appuyé de louange et d'exploits, arrive à ces derniers mots. Mais ce moment n'est pas encore arriver et de par notre simple rencontre, on a ainsi débuté un destin encore plus grand. Un destin qui sera déterminé par nos décisions et nos gestes. Tel est la volonté de linara et des autres Dieux, telle est ma volonté et tel est ta volonté aussi.

Adepte Nombre de messages : 68 Date d'inscription : 29/05/2012

Aux yeux du sauvage, la réponse du séraphin ressemblait à un sermon de prêtre ayant trop la foi mélangé avec les propos d'un professeur de magie borné par ses théories. Comme résultat, cela a fini par donner un détournement au point le plus important qui intéressait Coyote Ardent. Il reformula:

- Ce que je veux principalement savoir, c'est comment qu'on va procéder pour déterminer quelle personne tes dieux veulent que l'on tue ou que l'on épargne? Si tu veux que l'on atteigne la gloire que tu parles, il est impératif que des gens meurent. Depuis ma seconde naissance, le récit de ma vie a été rédigé avec du sang. Si tu veux sauver ce qui t'es cher à mes côtés, tu devrais toi aussi te salir les mains.

Durant qu'il disait sa dernière phrase, Coyote Ardent sortit sa dague de son fourreau. Il se fit une entaille dans la main et la présenta à Aranwe:

- À toi de choisir, Aranwe! Le premier pas que tu auras à faire pour m'avoir à tes côtés sera de pactiser avec moi avec ton propre sang. Si tu acceptes, prend ma dague et fais la même chose que moi. J'ai hâte de voir de quelle couleur est le sang d'un séraphin....

Le sauvage tendit sa dague à Aranwe.

Érudit Nombre de messages : 524 Age : 36 Date d'inscription : 09/03/2009

La mort était un élément qui faisait partie de la vie elle-même et je savais très bien que je ne pourrai pas préserver la vie éternellement pour chacun des individus qui allaient croiser ma route. Mais il y avait une différence entre enlever la vie et être rendu à la fin de sa vie et être appelé au coté de son Dieu. C'était cette démarcation pourtant si clair pour moi qui semblait être un peu plus difficile à voir pour mon ami ici présent. Dans le but de répondre à sa question, je lui répondis tout simplement.

-Toi qui connait si bien la forêt, dans ces moindres détails, c'est par elle que ton Dieu communiquera avec toi. C'est dans les petits détails qui peuvent sembler intéressant au premier abord que tu trouveras ta réponse. Suffit de vouloir s'ouvrir aux appels divin pour être en mesure d'entendre leurs réponses. C'est de cette manière que je fonctionne moi-même.

Par la suite Coyote ardent pris sa dague pour s'entayer l'intérieur de la main. Surpris d'un tel geste je le regarda quelque instant remplis de crainte et de surprise. De par mon très peu d'expérience à l'extérieur du monastère, je n'avais encore jamais vue quelqu'un se blessé volontairement et par pur réflexe, je me lançais sur sa blessure dans le but de le soigner, mais quand il m'expliqua la raison de son geste, je compris le pourquoi qu'il avait agi de la sorte. Enfin, j'avais compris la base, mais étant encore très jeune et inexpérimenté, j'avais de la misère à comprendre le but même de ce dit pacte. Regardant le sang qui coulait sur sa main, je lui demandais:

-Pardonne moi mon incompréhension Coyote Ardent, mais mon expérience dans ce monde est encore trop jeune et je ne comprend pas encore tout. Alors, comment de par notre sang, on pourrait scellé un quelconque pacte? Qu'est ce que c'est supposé représenté en tant que tel?

Adepte Nombre de messages : 68 Date d'inscription : 29/05/2012

Appels divins... juste à penser à ce concept foutue la frousse à Coyote Ardent. Le dernier à m'avoir donné de tels présages était Milen-Karios... Tant de cauchemars et de sombres présages qui ont hanté mes nuits. Heureusement, depuis que je l'ai renié pour Wabbajack, il ne n'a plus dérangé. Après cette réflexion, il repensa aux paroles du Séraphin. Au pire, je lui dirai des conneries comme quoi j'ai entendu le vent me parler ou que j'ai fait un rêve prémonitoire d'aller tuer une certaine personne qui me dérange... qu'importe. Coyote Ardent regarda sa main saigner et se retint de rire à la réaction du séraphin devant la blessure. Il se contenta de lui répondre:

- Comme je t'ai dis il y a quelques secondes, mon histoire se rédige dans le sang. Mon offre de pactiser de cette façon n'est disons... qu'une manière de commencer à écrire un nouveau chapitre... Ne t'inquiète pas pour la blessure, j'en ai déjà enduré des pires. Si tu savais l'état dans lequel je suis arrivé à Lublin, tu te serais probablement évanouie!

Le sauvage interrompit sa phrase pour rire un bon coup. Il lécha le sang qui commençait à coaguler sur sa main et fit des mouvement avec celle-ci pour que la plaie recommence à saigner. Coyote Ardent continua:

- Une bonne poignée de mains saignantes est pour moi très symbolique. Elle représente une certaine alliance des braves, qui malgré leurs blessures au combat, continuent à se tenir et à combattre jusqu'à ce qu'ils vainquent. Comprends-tu mieux la gravité du geste?

Érudit Nombre de messages : 524 Age : 36 Date d'inscription : 09/03/2009

J'étais encore trop jeune pour connaitre toutes les raisons du pourquoi les gens réagissais de la sorte. Coyote ardent s'était coupé volontairement dans un désir inlassable de faire ce pacte avec moi. Je n'aimais pas la façon de procéder, mais je pouvais comprendre sa réaction. Il avait un passé différent du miens et d'après ce qu'il avait pu me dire, pour lui le combat était chose naturel et rien ne pouvait lui faire changer d'idée. Il était née dans le combat et sa voie avait été dessiné dans ce principe. Pour moi aussi d'ailleurs, on m'avait envoyé ici en tant qu'arme divine, afin de rétablir l'équilibre en ce bat monde. On m'avait élevé dans l'art de l'entrainement et de la prêtrise et ont avait fait de moi le bras même du peuple, leur venant en aide dans l'unique but de leur offrir cette paix qu'ils avaient tant demandé. Empoignant la couteau que coyote ardent avait mis à ma disposition, je fis une petite entaille afin de faire couler le sang et serrant par la suite sa propre main ensanglanté, je pactisais dans la plus pure de ses traditions, afin de relier à ma cause un allié de plus. Mais aussitôt le geste effectué, mes lèvres s'ouvrirent et l'homme en face de moi pu entendre :

-"Je t’implore Linara, guérit cette personne, panse ses plaies et referme ses blessures."

Au même moment, la blessure de coyote ardent se referma et brisant de nouveau le silence je lui disais :

-Le sang n'est pas obligé de toujours couler, mais parfois la nécessité du combat est indéniables et nous devons nous tenir face aux forces du mal. Je suis content de voir Coyote ardent que malgré ton dévotion pour le dieu de la guerre, tu es prêt à faire alliance avec un être de pureté comme moi. Ça signifie énormément pour moi et j'ose croire que notre alliance saura se transformer en amitié.

Adepte Nombre de messages : 68 Date d'inscription : 29/05/2012

Coyote Ardent obtint la satisfaction qu'il recherchait: voir un séraphin s'automutiler pour se plier à sa requête. Vu sa réaction de lancer un sort de soin par la suite, il était facile de deviner que l'acte ne lui a pas plu, mais qu'il l'a fait. Le sauvage vit en cela une manifestation de loyauté, ce qui était pour lui le pouvoir de faire faire à un personne quelque chose contre son gré sans contester. Le sort de soin fit presque rire Coyote Ardent tellement il trouvait la réaction ''faible''. Le séraphin alla ensuite parler d'amitié potentielle, cela lui rappela un souvenir. Heaumedune Bélanger lui avait dit la même chose après l'avoir rencontré. Il se contenta de répondre à Aranwe:

- On m'a déjà parlé d'amitié, et j'ai demandé à la personne si une amitié non réciproque ça existait. Bah qu'importe, si être amis signifie que je peux te frapper, t'empoisonner, partir de fausses rumeurs sur toi, te mettre en situations de malaise et piquer ta bouffe sans représailles, ça m'intéresserais! En tout cas, cela reste à voir. On va commencer par travailler un peu ensemble et régler les problèmes que l'on a actuellement. Par la suite, on verra si on s'entend assez bien pour aller pêcher ensemble. Je suis un très bon compagnon de pêche. Demande à Arold, l'assistant de Thomas.

Coyote Ardent prit une pause, et regarda sa dague rendue pourpre. Le sang commença à sécher dessus. Le sauvage prit une partie de sa tunique pour essuyer son couteau. Il regarda où il s'était blessé et enchaîna:

- Je me fait peu d'amis dans ce monde. Avec tout ce qui se passe autour de nous, les amitiés peuvent parfois se montrer brèves. Ces personnes auxquelles on peut s'attacher, et bien elles peuvent mourir et leur disparition peut te blesser. Ça va faire mal un moment jusqu'à ce que tu passes par-dessus et que ça cicatrise, comme ce que je me suis fait à la main. Pour moi, les amitiés cordiales, ce sont comme les coups d'épées: je préfère les éviter parce que ça peut faire mal. J'ai vu tant de gens pleurer à la perte d'un être cher, avec tous mes problèmes je préfère m'éviter cela. As-tu déjà vécu cela?

» Hurlement dans la nuit (post ouvert a tous)