Un voyage vers le passé

Portos venait de délaisser le village abandonnant ainsi toute défense et laissant tous ses biens derrière lui. Il marchait seul dans les sentiers qui avaient été jadis insécure avant son arrivé dans les contrées de Darokin. Bien sûr, le Capitaine savait très bien que ces chemins redeviendraient dangeureux à son retour.. Il avait décidé de retourné chez lui, dans son ancienne ville, retrouver quelque chose qu'il avait laisser à son départ. Il allait régler de très vieux problèmes qu'il avait malheureusement laissé de côté trop longtemps..

Le capitaine n'avait plus de rapière, plus de fouchette pour ce défendre. Il ne lui restait que quelque couteau de lancé mal aiguisé..La pluie commençait à tomber mais Portos savait très bien qu'il ne devait pas s'arrêter. Il devait quitté les terres de Darokin dans les 3 jours qui suiverait. Keldor était encore loin, et il ne devait pas laisser le village trop longtemps à la merci des créatures qui venaient d'envahir la foret. Le capitaine savait très bien que les villageois ainsi que les chevaliers dorion étaient capabe de se défendre sans lui. Les Chevaliers étaient braves, et les paysans avaient du coeur au ventre, ils n'avaient nul besoin de portos pour l'instant.

Le milicien tentait tant bien que mal d'éviter les trous d'eau ce qui fit en sorte que sa cadence ralentissait. Soudain il entendit des bruits de pas qui le rattrapait derrière lui. C'était ce que Portos craignait le plus, que quelqu'un l'empêche de partir..il décida de quitter légèrement le sentier et de ce cacher derrière un vieux tronc pourie qui longeait le chemin...Le capitaine n'avait nullement envie de ce battre alors il préfèrait ce cacher, il devait garder ses forces pour son voyage. La silouhette commençait à mieux ce définir dans la brume...

La brume fit place doucement à une personne que Portos pouvait facilement reconnaitre de là où il était. Les cheveux mouillés par la pluie plaqués sur ses tempes, Nienna s'arrêta quelques secondes pour reprendre son souffle, elle regardait droit devant, essayant de percer le brouillard. Elle prit une grande respiration et continua son chemin.

À peine quelques mètres plus loin, la barde perdit pied et tomba dans la boue. Elle laissa échapper une plainte de douleur. Nienna replia une de ses jambes vers elle. D'où était Portos, il ne pouvait voir la jeune femme saisir sa cheville, décidément blesser.

Tapis derrière la souche, Portos écoutait ce qui se passait autour de lui. Lorsque les bruits de pas marchant dans le sentier presqu'inondé arrivèrent à la hauteur du capitaine, Portos se risqua à regarder qui était son ''poursuivant''.

- Nienna...

Il relacha un long soupire, laissant la pression d'un danger imminant se dissiper peu à peu. Les armes ne servaient à rien pour l'instant. Il rangea la dague qu'il avait prit soin de dégainer lorsqu'il avait ententu les bruits approcher. Portos resta cacher, laissant la barde le dépasser.

- Elle ne devrait pas se promené ainsi sous la pluie..., se dit le capitaine a lui même. Le millicien se releva tranquillement prenant soin de regarder autour de lui afin d'être sur que personne ne le suivait. Il s'avança, mais ne voyait plus la barde...Il regardait au loin quand soudain il vit quelque chose bouger non loin de lui. Il s'approcha doucement et reconnu la jeune femme qui était étendu parterre. Portos s'avança tranquillement de sorte à ce qu'elle ne pu l'entendre. Il déposa doucement sa main dans le dos de Nienna pour ne pas l'effrayer et d'une voix familière il lui dit:

- Vous vous êtes perdu mademoiselle, le village est de l'autre côté. Demandé à voir Pléonasme, cet homme pourra vous donner à boire et vous trouvera des vêtements sec ainsi qu'un lit bien chaud pour passer la nuit..

Portos était trempé de la tête au pied. L'eau coulait de sur son visage comme des larmes, il parraissait fatiguer de n'avoir marché que quelques kilomètres. Le millicien tendait sa main à la jeune femme, l'invitant à ce relever..

Au contact de la main de Portos sur son épaule le jeune femme ne put s'empêcher de laisser échapper un petit cri de surprise. Elle se détendit en entendant la voix de Portos. La barde regarda sa tenu qui était dans un état lamentable. Elle laissa échapper un léger soupire d'entre ses lèvres et agrippa la main de l'ancien capitaine de la milice. Nienna se tenait difficilement sur sa cheville blesser.

- Et vous, capitaine de la milice n'êtes vous pas vous-même perdu, loin de ce village que vous avez juré de défendre? Bah... je ne suis pas la pour vous faire la morale, de toute manière.

La barde semblait tout aussi épuiser que l'homme devant elle. La jeune femme jetait des regards furtifs vers l'endroit où elle se dirigeait un peu plutôt. Elle fit quelques pas pour juger si elle pouvait moindrement marcher. Une douleur aigu traversa sa cheville l'obligeant à fléchir la jambe, non elle ne pouvait plus continuer.

Le Capitaine de la millice n'était pas perdu. Pour une fois dans sa vie, il avait l'impression de marcher dans les bonnes traces, d'aller dans la bonne direction. Devait-il faire ce voyage seul? Après tout, la route s'annonçait longue et Nienna était blessée...Mais Portos avait besoin de compagnie en ces temps qui pour lui commençait à être dur. De la savoir au village ne le rassurait guère puisqu'il redoutait le pire s'il ne se dépêchait pas à accomplir sa mission...Le millicien prit la jeune femme par la taille et tranquillement il l'attira hors du sentier afin de la mettre à l'abri sous un grand sapin.

- Je m'en vais en Keldor dame Nienna, et vous ne pourrez m'en empêcher. Des choses sont restées trop longtemps mises de côté, et je m'en vais règler mon passé... Mais je ne peux pas partir vous voyant ainsi. Laissez-moi voir votre pied, j'ai soigné plus d'une fois mes milliciens trop téméraire.

Le Capitaine se risqua a relever doucement la robe mouillée de la barde et déposa ses mains, qui malgré la pluie et la fraicheur du printemps, étaient restées chaudes. Biensur, il aurait pu donner à Nienna les herbes que lui avait donné Aramis avant son départ, mais la blessure n'était pas asser importante, et les dangers avenir trop éminants.

- Je ne suis pas perdu Nienna, seulement un peu dérouté en ce moment. J'aurais besoin de compagnie, certe, mais je ne peux vous oubliger à venir. Je comprendrais votre choix de rester près des villageois qui auront certainement besoin plus d'aide que moi. Le voyage sera long et peut-etre même pénible, mais j'ai besoin de le faire....

Le ton de voix du capitaine était marqué par la nostalgie d'avoir trop rapidement quitté sa ville natale. Les mauvais souvenirs comme les bons explosaient dans sa tête. Portos avait fermé les yeux quelque instant afin de reprendre tous ses états.

- Lorsque je disais que vous étiez perdu Nienna, j'ai eu tord de penser que vous aviez quitté le village des yeux, peut-être que ce voyage vous aiderait à retrouver ce que vous chercher depuis toujours...

Nienna fit une grimace de douleur quand Portos toucha sa cheville, elle savait qu'elle guérirait très vite, ce n'était pas un blessure bien grave. La barde eut un doux sourire pour son ami.

- Effectivement, mon cher Portos, peu importe l'endroit où je me trouve, je suis jamais perdu et toujours chez moi.

La terre était humide de la neige à peine fondu et de la pluie qui tombait d'un ciel gris charbon. La barde avait l'intention de partir pendant un petit moment des terres de Darokin, changer d'air, rester au même endroit trop longtemps l'étouffait.

- Je crois être la mieux placé ici pour vous comprendre, ce besoin de rejoindre sa terre natale. Je n'ai pas l'intention de vous retenir, vous êtes un homme libre de toute façon!

La jeune femme se leva difficilement en se tenant sur l'épaule de l'homme d'épée. Elle s'avança vers le chemin et se tourna vers Portos.

- J'imagine que le chemin jusqu'à Keldor, alors pourquoi restons-nous encore plus longtemps ici, en route capitaine!

Une éclat lumineux brillait dans les yeux de la gitane, elle reprenait de nouveau la route à la découverte de nouvelles frontières, de nouveaux horizons et peut-être... de son lieu de naissance. Elle reviendrai à Darokin. Quand? Elle en savait rien. Comme toujours ses pas la guideront.

Porto et Nienna eut le temps de faire quelques centaines de pas qu'à l'horizon apparut un corps gisant par terre. De loin, cela ressemblait à un tas de feuilles mortes ou encore une petite pelleté de terre. Comme la pluie ravageait les environs, leur vision était nettement moins clair. Plus ils s'approchèrent, plus ils reconnurent la silhouette d'un homme familier et maladroit. Il était couché sur le ventre et émettait quelques petits gémissements tout en bougeant difficilelement le bout de ses doigts. Rendu à près d'un mètre de lui, Portos et Nienna reconnu leur bon amis Pléonaste. Il traìnait dans une mare de boue et ses valises était toutes brisées.

- Attention!.. Vous allez me le faire perdre!..

Pléonaste était couché dans cette flaque de bouette depuis maintenant 15 minutes. Il cherchait désespérément le 20 daros qu'il avait échappé en tribuchant sur une racine.

- Le voilà!.. Mais quelle chance!.. Je croyais que jamais je reverrais la binette de ce petit 20 daros!..

Il se leva et regarda stupéfait la présence de Nienna... et de Portos... ensemble marchant seul dans la forêt..

- Ahh.. Je vois!

Il cacha sa figure à Nienna et envoya un clin d'oeil pas trop subtile en direction de Portos.

- Bon, et bien je vais vous laisser. Ma route est longue et je ne dois pas perdre de temps. Allez dans la paix de MILEN-KARIOS!

Il tenta de réparer ses valises, mais son effort fut vain. Il les prit à deux mains et décida de les traîner ainsi pour le reste du voyage...

Portos savait très bien que son vielle ami allait le rejoindre sur cette route un jour ou l'autre. Pléonasme avait déjà parler au capitaine de son désir d'aller par de là les contrés de Darokin. Il savait bien que le marchand avait des choses a faire dans la grande ville de Keldor. Lorsqu'il le vit dans la marre de boue, cherchant ses daros, le capitaine ne pu s'empêcher de tirer une petite pierre précieuse de sa poche et de la lancer non loin des mains du marchand.

- Ne partez pas ainsi mon ami, vos valises étant fait, je ne vois guère pourquoi vous rebrousseriez chemin. Keldor m'avez vous dit un jour? Voudriez vous nous y accompagner? Je connais les chemins nous y conduisant, vous devriez garder vos cartes à l'abri de l'eau et faire confiance à ce bon vieux capitaine.

Portos renvoya presqu'immédiatement le clin d'oeil à pléonasme, bien que les deux hommes ne pensaient certainement pas à la même chose. Il lui tendit un bras avec la ferme intention de le relever.

- La nuit va bientôt tomber et nous devons encore marcher quelques kilomètres pour être enfin à l'abri du territoire des nouveaux elfs noirs qui on commencé à roder dans les bois. Nous n'avons pas de temps à perdre, accompagné nous au moins jusqu'au refuge plus loin pour y passer la nuit, je connais un endroit très modeste, mais qui nous conviendra certainement plus que ce vieut sapin dégoulinant.

- Oh.. Je ne savais pas que des elfes noirs avaient récament déménagés dans les environs de Darokin. Vous avez raison Portos, nous devrions partir de ce pas!

Pléonaste prononça cette phrase sur le bout des lèvres et regarda derrière lui dans le bois pour s'assurer qu'aucunes peaux noires ne traînaient dans son dos.

- C'est d'accord! Je viens avec vous! Et pui après tout j'ai une grande valeur marchande dans tous ces valises. Avec vous je serais en sécurité!

Il scruta la ceinture de Portos à la recherche d'une épée ou de quelqu'onque armes, mais sa recherche fut intérompu par une belle fourrure qui tomba du sa valise.

- Ah non! Elle m'avait coûté extremement chère celle-là!

Il la ramassa puis l'air un peu triste et l'habit tout couvert de boue se tourna et reprit la route. Quelques centaines de mètres plus loin, Pléonaste intérompu la marche a nouveau en affirmant:

- Vous savez Portos. Je ne sais pour quelles raisons vous faites ce voyage. Mais moi je me rend à Keldor pour principalement faire du commerce. J'ai amené avec moi de la fourrure que j'ai acheté à un très bas prix pour la revendre à un très grand prix. De plus, je ne sais si vous vous souvenez, mais j'aimerais rencontrer le Duc lui-même pour recevoir l'argent qu'il nous doit une fois pour toute. Je suis assez tanné de ce Gwaron.

Ensuite, il se tut et continua à marcher dans le chemin bouetteux. Il n'avait sans doute pas encore sorti de la forêt de Darokin...

- Vos intentions dans ce voyage sont très nobles mon cher ami. Cependant, les miennes restes encore mélangés dans ma tête. Je vous expliquerai surement plus tard, nous avons suffisament de temps pour y songer car la route est loin d'être terminée. Marchons en silence maintenant, la nuit commence a tombé et les créatures de la nuit ne tarderont pas à sortir, et elles nous entenderont à coup sur si nous continuons de parler aussi fort.

C'est ainsi que les Nienna, Pléonasme et Portos entreprirent les trois ensemble le long voyage vers la cité de Keldor.Les nuages avaient largué sur la forêts l'eau qui fut neige quelque temps avant. Le soleil ne s'était pas pointé de peur de ce faire mouillé laissant les voyageurs trempés marcher dans une demi-obscurité jusqu'à la tombée de la nuit. Toute fois, le ciel se dégagea et laissa entrevoire la pleine lune qui venait de chasser les nuages. Les trois voyageurs n'avaient pas parler depuis l'avertissement du Capitaine. Bien sur, Nienna laissait parfois échapper quelque soupire de douleur puisque sa jambe devait lui faire encore mal, mais le capitaine savait que cela ne durerait pas très longtemps. Soudain, Portos vint briser le silence

- Nous y sommes. Nous avons asser marcher pour aujourd'hui. Nous quitterons cependant Darokin demain dans l'après midi, mais pour ce faire nous devons nous reposer. J'ai découvert cette petit grotte lorsque j'ai voyager pour venir au village de Siam Talas, et je crois qu'elle nous sera plus qu'accueillante pour la nuit.

Le capitaine pointa du doigt une légère brèche dans une parroie rocheuse. Nul n'aurait cru qu'il s'agissait d'un grotte s'il n'avait eu l'idée de s'y aventurer. Il décida d'entrer en premier dans la faille quand....

Quand Pléonaste lui agrippa le bras.

- Mais quelle est cette plaisanterie. Pour ma part, je n'entre pas dans cette grotte! Il y a bien longtemps que vous avez mis les pieds ici. Qu'est-ce qui vous dit qu'aucun monstre ou autres dangers nous attendent à l'intérieur?

Pléonaste se retourna en guise de mécontentement. Par contre, il savait bien que rester exposé à la clarté des drows serait aussi une grand erreur. Aimais-tu mieux être découpé en rondelles ou courir la chance d'être attaqué dans la grotte. Malgré le fait que le terme '' chance'' était mal choisi, il préférait davantage la deuxième option.

Il continua: D'accord.. Je ne désire pas me faire trancher en rondelles.. Entrons, mais comme je suis un peu trop encombré par mes valises, va-y en premier. Je ne voudrais pas vous ralentir.

Portos entra dans la petite faille entaillée dans la pierre sans la moindre hésitation. Les deux autres voyageurs étaient restés à l'extérieur quand ils entendirent des bruits inquiétant à l'intérieur de la grotte. On entendit soudain un cri aigu puis plus rien...Le vent soufflait doucement l'air frais de la nuit....

Pléonaste poussa nienna dans la grotte devant lui et tous deux entrèrent dans la petite faille où Portos était passé, et aussi dans la même direction d'où le cri aigu venaient.

- J'en revient pas que je fasse cela!.. Pourquoi moi?! dit-il tout en entrant dans la grotte....

Dès leur entré dans grotte, Pléonasme et Nienna purent constater que la cavité n'était très spacieuse. Elle offrait les mêmes dimensions que l'auberge du Second Souffle sauf que Pléonasme, étant grand, devait presque ce pencher la tête pour ne pas toucher le plafond. Au centre de la petite pièce, les cendres encore fumante d'un feu laissait présageager que quelqu'un était bien après Portos. Dans un coin était entasser des objets de toutes sortes, de l'argenterie, de vielles armes émoussé, d'anciens boucliers fatigués... C'est après avoir balayé la pièces des yeux qu'ils apperçurent finalement le Capitaine dans le coin opposé du tas d'objets.

Ce dernier ce retroussait les manches. Sur l'un de ses bras s'écoulait du sang. Une entaille peu profonde avait été fait tout le long de son avant-bras droit. Le millicien ne semblait pas souffire, il sortit cependant de la grotte afin d'aller nettoyer sa plaie avec l'eau des sentiers. Il revint quelque seconde plus tard constatant que l'émoragie ne cesserait de couler tout de suite. Le capitaine dit, en pointant le coin de la pièce d'où il revenait:

- Des goblins, deux gobelins en fait...des briguants de grands chemins qui ont profité de cette grotte pour mettre leur butin surement. L'un m'a échappé...il s'est enfuit dans une faille dans le mur là-bas et je ne suis pas asser petit pour m'y aventurer...

De son doigt Portos pointait en fait le corps inertes de l'autre Gobelin qui gisait dans un mare de sang foncé...La rougeur des cendres laissait à peine voir la minuscule brèche dans le mur du fond.

- Nous n'auront pas le choix, nous devrons faire des tours de garde cette nuit car je craint que cette créature ne revienne si elle nous trouve assoupi. Je propose de commencer la garde, je réanimerai les cendres du feu avec le restant de bois qu'il y a à l'intérieure et panserai mes plaies.

Deux petits lits étaient déjà monté..du moins il s'agissait d'un tas de paille qui avait été tapé par le poids des deux goblins..

Pléonaste réfléchie un instant.

- Pour éviter toute embuscade du goblin fuyard, il serait bien de bouchée la petite faille par où il s'est sauvé... Donc, Portos si votre bras le permet, allons chercher une roche ou une section de tronc d'arbre en la roulant jusqu'ici. Ensuite, je prendrai le second tour de garde.

Par la suite, Pléonaste se dirigea vers le tas d'objets et estima la valeur de chacun des objets. Il prit ceux qui pour lui avaient la grande valeur et le plus de potentiel d'être vendus et les entassa dans sa valise.

- Et hop, un petit remontant pour la nuit?!.. demanda-t-il a Portos en sortant de son bagage une bouteille pleine d'assomeur de nain. Je comptais la faire découvrir au autres aubergistes pour que ton produit soit connu à travers notre pays, et ainsi peut-etre devenir riche!

Il attendit une réponse, ne sachant trop s'il devait lui en servir un verre...

Portos prit le flacon des main de Pléonasme tranquillement et déboucha la bouteille

- Tu sais mon ami, j'ai conçu ce breuvage à l'origine pour mes milliciens, ceux à qui il ne leur restait que quelques secondes à vivre, ceux qui étaient gravement blesser, ou simplement pour ceux qui rentraient sein et sauf chez eux. Pour vous dévoiler l'un de mes grands secrets, j'ai conçu se liquide avec mon vieille ami Aramis, grand connaisseur des herbes...

Le capitaine versa quelques goutes d'Assomeur de Nain sur la plaie qui continuait de saignée. Soudain, l'hémoragie cessa et le millicien serra les dents pour ne pas laisser paraître la douleur qu'occasionnait un tel traitement.

- J'ai eu mon remontant pour la nuit Pléonasme, garder ce qui reste pour nos futur blessure et s'il vous en reste et bien profitez-en pour la faire connaitre au monde entier. Peut-être verrons-nous un jour l'exportation de cet alcool par delà les mur de Siam Talas.

Le capitaine referma avec soin le flacon et le redonna au marchand. Il se dirigea ensuite vers le tas d'objets et y prit un large bouclier de bois qui vint servir afin de boucher la faille dans le mur. À cela, Portos déplaça une pierre d'une grosseur moyenne afin de faire tenir le bouclier en place. Il recouvrit la carcasse avec la paille d'un des lits.

- Nous ne devrions pas jeter ce cadavre dehors pour la nuit, cela attirerait les loups. Tu dois surement avoir penser a amené de quoi te faire un lit mon cher Pléonasme? J'espère que ce modeste lit vous conviendra dame Nienna, c'est tout ce que je peux vous offrir mise a part peut-etre de...

Portos fouilla dans le tas de babioles et retira un long morceau de tissu qui avait du servir de recouvrement pour une caravane de marchand. Il étendit la '' couverture'' sur le lit de paille repliant le coin délicatement de sorte à rendre le lit plus accueillant..

-Justement, reprit Pléonaste, ma valise est bourré de fourrures. J'utiliserai quelqu'unes d'entre elles pour mon confort personnel.

Il sorti de son sac deux grandes fourrures et les étalèrent par terre, en prenant grand soin de ne pas les abîmées. Il mit sa valise au bout de son lit en guise d'oreiller et fini par s'étendre sur son nouveau lit improvisé. Il était aussi confortable que celui qu'il possède dans la cabane de la milice.

- Vous savez, Portos, que j'éprouve pour vous le plus respect... Bon, maintenant! Il est temps de dormir! Donc réveillé moi lorsque mon tour de garde aura sonné!

Portos s'était appuyé sur le mur près du afin de faire sécher ses vêtements. La fumée s'échappait par de petites failles dans le plafond et le capitaine faisait attention a ce que les flammes ne soient pas trop forte de sorte à révéler leur position. Les heures se succédèrent les unes aux autres et portos continuait de monter la garde. Jamais son intention n'avait été de réveiller ses deux amis qui semblaient beaucoup plus épuisé que lui.

Portos luttait maintenant contre le sommeil, la nuit en était seulement à se moitié. Les yeux du millicien se fermaient tranquillement quand soudain un il entendit une branche craquer à l'extérieur. Le bruit n'avait pas été asser fort pour réveiller quiconque d'un sommeil profond mais il avait mit Portos sur ses gardes. Il y avait quelque chose qui rodait autour. Cela ne pouvait être des elfs noirs car ils étaient capable de se mouvoir dans la noirceur silencieusement.

Soudain les bruits s'amplifièrent. Dehors, on aurait cru entendre un carnage, des cris de chiens agonisants , puis des hurlement de rage! Tout le monde était maintenant réveiller dans ce qui s'avèrait être leur tombeau. Le feu que Portos avait négligé rendait la grotte plus lugubre quand soudain un éclair orange vint éclairer la caverne. À l'extérieur, les flash de lumière orangé ne cessaient d'accroitre.

Portos s'agenouilla devant les deux lits de ses amis de sorte à se trouver entre eux et la porte. Dans sa main gauche il tenait une vieille épée émoussée qu'il avait ramasser parterre et dans l'autre une dague de lancer...la dernière qu'il lui restait. Il pronnonça quelque parole en commun ancestral a voix basse..

- Silis tranium stricto intrum, sensus manium boliscius comabar del trionfum!
(La bougie n'a pas été encore soufflé, la mort vous attend, entrez si vous osez)

Soudain la lumière orangé cessa et les bruit se perdit dans les échos lontains de la forêt. Une Ombre apparut, sortant de l'obscurité, pour se diriger en direction de la grotte. Portos put reconnaître la sature et l'impressionnant baton de guerre de Nomis Alimir, son frère d'arme qui avait souvant porté main forte au village. Le mage marchait avec une certaine difficulté qu'il tentait de camouffler avec son orgueil de vampire, mais une récente attaque transparaissait dans sa démarche saccadé. Lors de son approche vers la grotte une masse sombre, se déplacant a une énomre vitesse dans un silence complet, ramassa Nomis par le coté, le projettant ainsi 10 mètre plus loins. Rapidement relever, Nomis contra les 2 attaques suivantes et parvient, avec un peu de magie, d'enflamer son arme pour s'aider dans ce combat. La créature et Nomis bougeaient a des vitesses faramineuses laissant comme seul point de repère au habitant de la caverne, l'arme enflammé de Nomis qui laissait de longue trainée. Le combat prit fin lorsque Nomis parvient a trancher la tête de la créature apres avoir essuyé plusieurs attaques, ce qui laissa le corps de la goule frémir puis s'éteindre enfin, quelques instants après. La flamme sur l'arme de Nomis disparut immédiatement comme une Énorme bougie soufflé par le vent pendant que celui-ci se rapprochait, jusqu'a atteindre la grotte ou était abrité Portos et les autre. Il s'adressa alors au capitaine:

- Le sang de ta blessure les a attirés içi, je vous suit depuit votre départ et j'ai remarqué plusieurs autre danger, partons, je connais un endroit sur, oublier par le temps lui même, nous pourrons y faire escale et prendre du repos...

Au même moment Nomis appuya sa main blanche sur sur torse ou on pouvait percevoir de Nombreuses lacérations pronfonde à l'intérieur de l'épai cuir noir de son armure.

-Heureusement, ces goules étaient jeunes.... ALLONS partons!

Leur dernière heure n'avait pas encore sonnée. Le capitaine laissa échappé un soupire de soulagement, ils étaient sein et sauf. Son vieille ami lui avait encore sauvé la mise et cette fois-ci, il lui devait la vie de pléonasme et de nienna aussi. Portos se leva difficilement, jeta un regard sur sa blessure qu'il avait négligé...il aurait dû y penser pourtant...

- Relevez-vous, dit-il au deux autres voyageurs qui étaient resté sur le sol, nous devons suivre Nomis, et nous devons partir tout de suite avant que le soleil ce lève. Le temps joue contre nous et j'en suis navré, je ne voulais pas vous embarquer dans une telle histoire. Là où nous allons vous serez mis a l'épreuve, alors si vous voulez rentrer chez vous, il en est encore temps, demain, il sera trop tard.

Portos parlait lentement, la situation était maintenant plus corsée qu'il ne l'avait envisagé avant son départ. Les goules les avaient suivi et qui sait ce qu'il adviendrait de leur voyage jusqu'au manoir...

- Pléonasme, laisse tes valises ici, nous devons voyager léger, sinon nous serrons foutu. Prend avec toi cette vieille épée et donne celle-ci a Nienna. Tes peaux ne te serons d'aucune utilité contre ces créature de la nuit. Crois-moi, mieux vaut se dépêcher de partir d'ici car ils vont revenir.

Le capitaine se retourna vers nomis et lui dit dans une langue très ancienne

- Silione, malada guitaris huk loupa porius esta el Vampira!, Partons nous sommes déjà en retard ( Amène-nous au manoir, au refuge des Vampires!)

-Mais... Mais.. Mais mes peaux elles? Elles m'ont coûté si chères! Pléonaste laissa passer un petit grondement entre ses dents. Perdre ainsi de l'argent ne le mettais guère de bonne humeur. Par contre, il fouilla rapidement dans sa valise toute brisée et sortit sa bourse bien remplie. PAS Question qu'il parte sans elle!

- Ne sentez-vous pas le petit courant d'air? Il semble que les nuits à venir seront plutôt fraîches.

Il sortit de sa veste verte une dague et prit une fourrure. Tant qu'à toutes les abandonner ici, pourquoi ne pas les recycler?... Il coupa deux trous à chaque extrémité d'une fourrure en guise de manche et tailla un petit collet. Bien sur, comme ses amis le pressaient, cette fourrure n'est guère digne d'un grand couturier, mais tout de même. Il continua, il prit une autre fourrure assez grande, tailla un plus gros trou en plein milieu ce celle-ci et se la passa par le cou. Maintenant, ses épaules et son torso étant couvert de fourrures.

Plus le temps avançait, moins Pléonaste avait le goût de sortir. Pourtant, c'étais sa seul issue. Mais aller dans un manoir de Vampire ne l'enchantait pas tellement. Apart Nomis qu'il connaissait bien, il avait entendu que les autres vampires pouvaient tuer n'importe qui par plaisir ou pire, pour le vider de son sang! Un léger frisson le traversa ce qui le fît lever plus rapidement.

-Allons. Partons.

Mais il ne pu cacher la peine qu'il éprouvait en laissant derrière lui plusieurs centaines de daros.

Nienna regarda ses compagnons d'un air désolé, elle ne pouvait les suivre dans l'état où elle était, elle les ralentirait. La barde se mordit la lèvre inférieur, elle était inquiète de faire route seule avec ses créatures terrifiantes qui rôdaient, mais en même temps elle ne se sentait pas très à son aise depuis l'arrivé du grand vampire. Elle ne l'avait jamais montré et elle ne le montrait pas plus, mais Nomis la rendait nerveuse.

La main sur une des parois de la caverne, la gitane regarda Portos droit dans les yeux, ceux de Nienna exprimait une détermination légèrement voilés de regret.

-Je vous avais dit que je vous soutiendrai durant votre voyage, mais avec les deux compagnons que vous avez là, je ne crois plus que mon aide soit d'une quelconque utilité. Partez sans moi, je risque de vous nuire plus que d'autre chose.

Elle tourna le dos à la parois et se laissa glisser sur celle-ci, le tête basse, le regard dans le vide.

Portos regarda la gitane avec un regard désolé..Il n'était pas question de la laisser derrière, surtout pas avec ses créatures qui rodaient..

- Vous ne pouvez pas partir Nienna, pas maintenant. Vous laisser ici serait trop dangeureux, beaucoup plus que de vous amenez avec moi. Nomis ne fait que nous apporter dans un refuge ou l'on passera un peu de temps ou nous reposer, rien de plus. Sa route s'arrête au manoir et nous, toi, moi, pléonasme, allons continuer jusqu'a la belle cité de Keldor.

Le capitaine s'approcha tranquillement de la jeune femme, prit l'une de ses mains et la mis entre les siennes

- Laissez-moi Nienna vous faire découvir mon petit coin de pays, j'ai encore besoin de vous. Ta blessure sera rétablie très bientot, jamais tu ne nous ralentiras. Nous te porterons s'il le faut, mais s'il te plait, accompagne nous jusqu'au manoir, rien ne t'arrivera je te le promet

Une lueur brillait dans les yeux du millicien. L'idée de faire visiter Keldor a la barde l'avait réjouit dès le début, mais les événements avaient changé...Il devait maintenant partir

Pendant que le groupe improvisé d'aventuriers discutaient, il y avait du mouvement à l'extérieur. Nomis fut le premier à s'en rendre compte grace à ses sens de vampire et parcequ'il était le plus près de la sorti. Malheureusement pour lui, il s'appercu de l'agitation extérieur trop tard. Lorsqu'il se retourna il vit dans la petite ouverture la silhouette de trois gobelins armé d'épée rouillé et vêtu de haillons crasseux. Au même moment, des bruits de pas se faisaient entendre par la faille qu'il y avait dans le mur. Les gobelins tentaient une embuscade!

Les gobelins ne semblait pas entrer, ils regardaient Le grand vampire avec une certaine peur...

À l'intérieur, deux gobelins entrèrent par la faille, l'un avait une épée courte et l'autre une dague. Portos pu reconnaître l'un deux, il s'agissait de celui qui s'était sauvé lors de son entrer dans la grotte.

Pauvres malheureuses créatures, pensa le capitaine. Elles ne s'en prenaient pas à la bonne personne ce soir.Portos tira l'épée toute rouillée qu'il avait trouvée dans l'amas d'objet et la frotta sur la paroie de la grotte de sorte a faire un bruit stridant et de produire quelques étincelles. D'une voix forte et grave, dans un élan théatral, il pronnonça des mots redoutables dans sa langue maternel, le commun ancestral.

-Ignos resta luir grabo del agnos, mas trile fros , la marti del a trivoir de passa, que justicia esta grande!

( Que mon bras chasse vos âmes de ses terres, que le droit de passage sur cette route soit rendu,et que justice soit fait!)

Avec force, il brandit l'épée haut dans les air et la fracassa sur une grosse roche ce qui eut pour effet de la casser en deux morceaux rendans la lame certe, plus dangeureuse mais réduite a la moitié de sa longueur! Dépourvu, il lança a nomis un regard demandant de l'aide. Son ami avait cependant déjà comprit. La lame restante de l'épée commençait à rougir tranquillement jusqu'à devenir presque blanche.

Portos commençait à avancer vers les deux Gobelins sortit de la faille. L'un d'eux avait blesser le milicien plutot dans la journée et il devait maintenant payer.Portos dit pour lui même en guise de motivation

-Oeil pour oeil, dent pour dent!! La loi du Tallion!