Corbin

La seigneurie de Corbin, souvent appelé duché de Corbin se trouve à l’est de Keldor. Cette seigneurie se situe à environ une journée de marche du village de Lublin, qui se trouve au sud de celle-ci. Corbin est appelé Duché simplement parce que les seigneurs qui y ont régnés ont préféré le titre de duc à celui de seigneur. Un simple caprice de noble.

La géographie de la seigneurie est surtout constituée du nord de la forêt de Darokin (au sud de la seigneurie), de vallées et de petit boisés où sangliers et faisans sont très abondants. La chasse est donc un des moyens économique le plus importants. Outre la ville principale s’appelant Ravenville, de petits villages et hameaux modestes son éparpillés dans la seigneurie. Les habitants de Corbin sont pour la plupart des fermiers, des chasseurs et des tanneurs. Le taux de criminalité dans cette seigneurie est étonnamment élevé pour une région rurale. La contrebande de marchandise illégale est une pratique presque devenue courante avec le temps. Plusieurs agriculteurs mènent une seconde vie dans l’ombre en louant une partie de leurs terres ou de leur grange pour entreposer des armes et armures volé, de puissants poisons ou bien des rituels de magie noirs.

Les nobles qui dirigent la seigneurie sont la famille Dumarais. John Dumarais fut le duc de Corbin entre 917 et 931. Ce fut son cadet, Édouard Dumarais qui y succéda. Son deuxième fils, Albert, fut le conseillé de son frère durant seulement 5 ans car en 939, ce fut un pergamien du nom Quintus Fabius qui devint conseillé. Fabius désire ardemment convaincre le Duc d’adopter un système démocratique à l’intérieur de sa seigneurie. Le duc souhaite installé la démocratie mais seulement à Lublin, un secteur disputé entre Corbin et Ybira.

Corbin est une seigneurie remplie de controverse car depuis 935, la famille Dumarais à embauché des mercenaires appelé les crocs de l’enfer pour leur protection personnelle et pour assurer le poste de milice de Ravenville. Les crocs de l’enfer, avant d’être embauché par Corbin, était connu pour être des mercenaires très violent et excellent dans le domaine de la guerre. Composé d’environ 60 guerriers au moment de leur embauche en 935, les crocs de l’enfer son maintenant constitué de plus de 150 soldats qui écoute au doigt et à l’œil les ordres de leur chefs, Arack Lebrun. Jefferson Duquin, un membre des Crocs de l’enfer, fait partie des conseillés du Duc depuis maintenant deux ans. Ce dernier souhaite que la seigneurie de Corbin s’agrandisse vers le sud en acquérant la région de Lublin.

En 935, le Duc de Corbin embaucha les crocs de l’enfer pour se défendre d’un géant enragé qui voulait récupérer son chaudron magique volé par les Dumarais. Ce chaudron avait la merveilleuse faculté d’être toujours plein d’un ragout chaud et succulent. À l’époque, les récoltes dans la seigneurie avaient été lamentables et le Duc voulait nourrir son peuple qui mourrait de faim. Il envoya donc des voleurs et des chasseurs pour voler le chaudron à l’insu du géant qui dormait. À son réveille, le géant entra dans un état de rage démesuré qui le fit saccagé tout sur son passage. Il se mit à la rechercher de son chaudron dans toutes les villes et villages les plus prêts. Les plus malchanceux virent leurs villages détruit sous l’assaut du géant, et les plus chanceux réussirent à négocier avec celui-ci et à le convaincre qu’ils ne possédaient pas le chaudron. Après un mois de recherche et de saccage, le géant arriva à Ravenville où il vit la population faire la file devant son grand chaudron fumant, entendant leur portion pour diner. Le géant passa donc à l’assaut. Mais ce qui semblait à première vue être des villageois affamé se révéla être les mercenaires des Crocs de l’enfer qui avaient tendue une embuscade au géant pour le terrasser une bonne fois pour toute. Mais le géant se révéla plus coriace que prévue. Il parvint non seulement à se sauver avec son chaudron, mais aussi à tuer plus de 25 miliciens.

Après ce désastreux épisode, le Duc fut obligé de changer sa façon de faire. Il voulue tout d’abord renvoyer les crocs de l’enfer puis acheté céréale et légumes aux seigneuries voisines qui avaient eu de meilleurs récoltes. Bien que ce fût une sage décision, son plan ne se déroula pas comme prévue. Les Crocs de l’enfer ne voulurent pas se faire renvoyer. Considérablement bien payé à même les coffres de l’état et bénéficient d’une protection diplomatique très avantageuse, Arack Lebrun décida que les services des Crocs de l’enfer étaient indispensables au bon fonctionnement de Corbin. Sous la menace, Édouard Dumarais, le Duc, ne put qu’obtempérer à la proposition de Lebrun. Étrangement et miraculeusement, Corbin put continuer à payer les crocs de l’enfer et à acheter des vivres aux seigneuries voisines. Certains disent que le Duc du vendre tout son mobilier pour arriver à un tel exploit. D’autre disent que Corbin à recours à des moyens plus louches que des taxes et des impôts pour payer ses dépenses cette année là.

Ravenville est une petite ville entouré de mur fait de larges troncs d’arbre. Les murs sont haut et solide bien que certain sont encore abimé de l’attaque du géant de 935. La plupart des maisons à l’intérieur des murs sont modestes et fait de pierre et de bois. Les seule bâtiments qui semble solide et pouvoir résister au temps sont la chapelle et le manoir Dumarais. La chapelle est dédiée à Janus et le prêtre, Père Saint-Jacques, est un homme haut en couleur qui parle sans cesse des hauts faits des grands hommes qui ont marqué l’histoire. Le manoir Dumarais est un grand bâtiment qui dût être magnifique il y a plusieurs années de cela. Mal entretenu au fil des dernières années, la façade du manoir est maintenant envahie par les ronces et la mauvaise herbe. Les grandes fenêtres du manoir sont protégées par des grilles de fer forgé pour empêcher quiconque d’entrer…ou de sortir. Les crocs de l’enfer constituent toujours la milice et la garde royale à Corbin et leur influence sur la famille royale semble énorme. Par contre, personne, chez les nobles de Corbin, ne fut assassiné. Ce qui laissent comprendre que la royauté à encore son mot à dire dans les décisions prise dans cette seigneurie.